La première convention-cadre des nations unies(CCNUCC), après la ratification de l’accord de Paris, se tient à Marrakech au Maroc à partir de ce jour jusqu’au 18 novembre.
Le Maroc reprend donc l’initiative à la suite de la France pour mettre l’Afrique en première ligne dans la lutte contre le réchauffement climatique.
Le continent africain est bien victime de ce phénomène à la fois naturel et humain(car l’action de l’homme participe beaucoup dans les dérèglements climatiques). Comme on peut le constater avec la désertification du Sahel, l’assèchement du lac Tchad, la disparition accélérée de la faune et de la flore, des forêts notamment dans le bassin du Congo qui est le deuxième poumon écologique de la planète après l’Amazone.
La réussite de la COP21 autorise tous les espoirs mais le combat est loin d’être gagné. La mobilisation doit se poursuivre d’où l’enjeu majeur que constitue le rendez-vous de Marrakech.
Le dérèglement climatique hypothèque l’avenir de l’humanité toute entière qui a intérêt à agir de concert pour le juguler. Ce n’est pas un hasard si des pays puissants comme la Chine et les USA qui étaient hostiles à tout compromis ont finalement accepté de signer l’accord de Paris.
Il y a donc une prise de conscience qui s’impose et qu’il faut amplifier et généraliser.
Le Maroc reprend le flambeau et va mettre en branle sa machine diplomatique impressionnante pour renforcer les acquis de Paris. Et relever de nouveaux défis pour la planète et pour l’homme dans sa lutte pour la préserver.