La sonde spatiale « Al-Amal » (espoir) a été lancée, avec succès, dans la nuit du dimanche au lundi depuis le centre Tanegashima du Japon.

C’est dans le cadre du projet spatial émirati que cette sonde mise au point par les scientifiques d’Abu Dhabi est déployée en vue se mettre en orbite autour de la planète Mars pour étudier son atmosphère.

Si tout se passe bien, comme le lancement qui vient d’être effectué, la mise en orbite se produira au mois de février 2021, à l’occasion de la célébration du 50ème anniversaire de l’unification des 7 Émirats constituant les EAU (émirats arabes unis). Ce serait une nouvelle consécration pour le programme spatial émirati qui a déjà envoyé un astronaute dans la station spatiale internationale.

Le choix de Abu Dhabi d’investir dans la conquête  spatiale témoigne d’une perspicacité et d’un engagement pour la science dignes d’éloge. Dans les siècles qui viennent, l’avenir de l’humanité va se jouer à ce niveau.

Et ce n’est pas un hasard si des privés, notamment américains misent sur ce créneau et prennent la relève des Etats. Demain le tourisme spatial va attirer les grandes fortunes et même, à terme, les moins grandes.

Plus important encore sera la compétition scientifique qui va ouvrir, si on peut dire, un univers nouveau  avec des potentialités infinies.

Il ne s’agit donc pas d’avoir la tête dans les étoiles ,mais d’y planter les yeux de l’esprit pour y conquérir des connaissances qui auront une utilité pour la vie sur terre.

L’espace est une frontière ouverte où toutes les odyssées sont possibles. 

Et ,avec tous les espoirs. Des chevaliers du désert qui grimpent au firmament, c’est bien possible. Car le ciel n’est même plus la limite.