Les deux princes héritiers d’Arabie Saoudite et d’Abu Dhabi Mohammed Bin Salaman et Mohammed Bin Zayed.

Le ministre émirati des Affaires étrangères, Anwar Gargash a publié hier vendredi un tweet où il confirme le soutien total de son pays à l’Arabie Saoudite et met en garde contre toutes tentatives de politisation du dossier de la disparition de Jamal Khashoggi.

Selon le chef de la diplomatie émiratie ” Certains cherchent à déstabiliser l’Arabie Saoudite. Les Émirats Arabes Unis s’opposent à toute forme de politisation et fustigeons les préjugés qui tendent à ébranler la stabilité du Royaume et à limiter son leadership. Or, le rôle de l’Arabie Saoudite pour la sauvegarde de la paix, la sécurité et la stabilité dans la région est irréfutable “, déclare le ministre émirati des Affaires étrangères.

Les Émirats Arabes Unis viennent de prouver, une fois de plus, leur alliance stratégique avec le Royaume saoudien. Alors que l’affaire Khashoggi prenait de l’ampleur avec des mises en garde et des menaces qui fusent de toutes parts à l’encontre de l’Arabie Saoudite, le ministre des Affaires étrangères des Émirats Arabes Unis, M. Anwar Gargash a publié sur un tweet, pour condamner toutes tentatives de politisation du dossier Khashoggi, en mettant en garde contre les préjugés qui tentent de menacer la sécurité et la stabilité du Royaume saoudien.

Selon le Ministre Gargash “Compte tenu du rôle ô combien important, que joue l’Arabie Saoudite et le poids politique, économique et religieux qu’elle représente dans la région, il convient, dans une telle situation, de ne pas confondre : recherche de la vérité et tentative de déstabiliser Riyad, en vue d’amoindrir son rôle et son leadership “, peste le chef de la diplomatie des EAU.

De son côté l’Égypte a apporté tout son soutien à l’Arabie Saoudite, dans cette phase difficile que traverse le pays d’Al Saoud. Bahreïn, a également embouché la même trompette pour manifester son “soutien indéfectible” au Royaume d’Arabie Saoudite. Il n’est pas exclu que des pays amis de l’Afrique noire emboîtent le pas à ses trois pays, membres de l’Alliance islamique internationale pour la Lutte contre le terrorisme, pilotée par l’Arabie Saoudite.

La position des Émirats Arabes Unis est justifiée par les déclarations intempestives de grands médias occidentaux, évoquant d’éventuels enregistrements, reçus de la Turquie. Or, le pays d’Erdogan, par la voix du Procureur de la république, puis du Ministre turc des Affaires étrangères : ” La Turquie n’a transmis aucun document sonore ou écrit à un tiers“.

Une manière claire et nette de réfuter avoir transmis le moindre renseignement ou enregistrement à qui que ce soit. Selon le ministre : “La Turquie mène sérieusement les enquêtes qu’il faut et publiera, à la fin de ces enquêtes un rapport, exhaustif, clair et objectif sur la disparition de Jamal Khassoggi“. Une telle déclaration contraste avec les fakes news qui nous viennent quotidiennement de milieux, traditionnellement hostiles à l’Arabie Saoudite.

En attendant, les enquêtes se poursuivent après la perquisition de la Résidence du Consul saoudien. Déjà, des fouilles ont été effectuées dans une forêt située aux abords d’Istanbul, dans l’espoir de retrouver le corps de Jamal Khashoggi.

Du côté américain, le ton semble monter d’un cran, sans pour autant brandir des menaces contre l’Arabie Saoudite. À cet égard, il importe de distinguer la sanction des éventuels coupables (réclamée par la communauté internationale) et la punition de l’Arabie Saoudite, qui rien ne justifierait.