C’est un résultat  serré : 50,83 % contre 49,17 % (au moment où nous écrivons ces lignes ; il s’agit de résultats officiels), mais cela suffit pour écarter le président d’extrême droite sortant qui  perd son duel contre le revenant Lu Dasilva qui retrouve son fauteuil présidentiel.

Les démocrates du monde entier doivent pousser un ouf de soulagement de voir le Brésil être débarrassé d’un personnage pathétique qui a incarné le pire, à la tête de l’Etat : racisme ,incompétence-qui a valu des milliers de morts de la Covid-19 au pays-, libéralisme sauvage qui a aggravé la déforestation de l’Amazonie, promoteur des fake news,  qui ont gangréné la société et mille autres  méfaits qui vont laisser des stigmates durables dans la société brésilienne.

Bolsonaro est vaincu ,mais la présence de ses partisans au sein du Parlement et des Institutions ,va continuer d’attiser les confrontations  et de semer la zizanie.

Sa vulgarité a marqué certains esprits et va certainement continuer de polluer  le microcosme politique.

La défaite électorale signe une claque  bienvenue et suscite l’espoir pour les citoyens les moins favorisés qui avaient bénéficié de l’action politique de Lula qui a permis à 30 millions de brésiliens de sortir de la pauvreté.

Cet exploit a statufié Lula de son vivant, qui a démontré que la pauvreté n’était pas un fléau sans solution.

Les erreurs commises doivent servir de leçon pour ce nouveau mandat de tous les espoirs, qui va s’exercer dans un contexte mondial difficile, avec la guerre en Ukraine qui impacte négativement les relations internationales .

Le Brésil est bien un géant en puissance, qui a son mot à dire et qui peut peser sur de nombreux plans agricoles, technologiques et économiques, au sens large.

Lula est de retour et devra agir pour essayer de réconcilier ses concitoyens profondément divisés, comme en attestent les résultats très serrés de la présidentielle.

Après l’euphorie de la victoire, le chantier du dialogue national doit  être ouvert.

Pour une nouvelle ère de paix et de développement accéléré.

Le Brésil a tous les atouts pour favoriser  la lutte contre les inégalités ,le racisme et la destruction des ressources naturelles du pays.

Lula a un nouveau mandat pour parachever son œuvre  historique à la tête du plus grand pays d’Amérique du Sud.