Israël a tiré le premier et l’Iran, le dernier, avant le cessez-le-feu imposé par le président américain Donald J. Trump.

Ce qu’il faut d’ores et déjà retenir de cette « guerre des 12 jours », c’est qu’elle a été remportée haut la main par Trump,
qui a imposé sa force aux Iraniens en bombardant les sites nucléaires de Natanz, Ispahan et Fordo — ce dernier enfoui profondément dans une zone montagneuse, et qui ne pouvait être atteint que par les méga-bombes anti-bunker dont seuls les USA disposent.

Co-belligérant occasionnel, Trump a démontré à ses critiques qu’il savait faire la guerre, si nécessaire, pour négocier la paix en position de force.
Ni Israël, ni l’Iran ne pouvaient refuser la proposition de cessez-le-feu de Trump, devenu arbitre — faiseur de paix.

Il est la seule force capable de se faire entendre par Netanyahou, à qui il a rendu un immense service en le tirant du guêpier dans lequel il s’était fourré.
Le Premier ministre israélien a joué risqué en attaquant l’Iran, sans avoir les moyens de le vaincre sur le plan militaire.
La supériorité dans les guerres ne peut suffire pour faire face victorieusement à un géant de 90 millions d’habitants, doté de ressources militaires de premier plan (drones, missiles balistiques, entre autres).

L’agresseur israélien a trouvé à qui parler, car les répliques iraniennes ont été cinglantes et ont fait des dégâts importants sur le sol israélien.
Stupéfait, le monde entier a vu les images de bâtiments éventrés à Tel-Aviv et environs, suite aux tirs de missiles iraniens qui ont perforé le « Dôme de fer »…
Les Israéliens ont ainsi vécu le calvaire que vivent les habitants de Gaza sous les bombes israéliennes, depuis bientôt deux ans.

Il est vrai cependant que l’État hébreu a causé plus de dégâts en Iran, en éliminant une dizaine de leaders militaires de premier plan, notamment.

Le bilan des 12 jours : plusieurs centaines de morts en Iran et des dizaines de morts en Israël.
En ce qui concerne les sites frappés par les Américains, l’AIEA estime que des destructions conséquentes leur ont été infligées.
Mais il faudra attendre des inspections in situ pour en avoir le cœur net.

Il faut féliciter Trump, qui a assumé ses responsabilités et imposé un cessez-le-feu qu’il était le seul à pouvoir obtenir de Netanyahou.

Que les uns et les autres se mettent à revendiquer la victoire est sans importance pour la communauté internationale, qui se porte mieux quand les armes ne crépitent plus au Moyen-Orient.

Reste la guerre à Gaza, au Proche-Orient, qui continue par la seule volonté de Netanyahou.

C’est l’urgence de l’heure, pour éviter que les ravages d’une famine génocidaire ne se poursuivent.
La guerre Israël/Iran était comme un cache-sexe, qui permettait de reléguer ce crime contre l’humanité qui défie le bon sens.
Le nouveau guerrier faiseur de paix et candidat au prix Nobel de la paix a un nouveau chantier à investir.