Theresa May prépare l’après-Brexit en misant sur l’Afrique.

Un “nouveau partenariat” du Royaume-Uni avec l’Afrique. C’est le principal message que véhicule la Première ministre britannique Theresa May, actuellement en tournée en Afrique, dont elle veut devenir le premier investisseur occidental pour compenser les pertes économiques attendues du Brexit.

D’ici 2022, Theresa May a déclaré vouloir placer le Royaume-Uni comme le premier investisseur des pays du G7 en Afrique. Cette déclaration a été faite lors d’un discours prononcé au Cap, en Afrique du Sud, première étape de sa toute première tournée africaine.

Depuis la décision des Britanniques de quitter l’Union européenne (UE), au référendum de juin 2016, Londres multiplie les contacts diplomatiques pour tenter de décrocher les accords commerciaux censés se substituer à ceux de Bruxelles.

4 milliards de livres d’investissements

Il est dans l’intérêt du monde entier que ces emplois soient créés (en Afrique) pour s’attaquer aux causes et aux symptômes de l’extrémisme et de l’instabilité, pour gérer les flux migratoires et pour encourager une croissance propre “, a-t-elle plaidé.

La Première ministre britannique a annoncé dans la foulée une enveloppe de 4 nouveaux milliards de livres (4,4 milliards d’euros) d’investissements dans les économies africaines.

Une réunion pour l’investissement en Afrique aura lieu l’an prochain à Londres, a ajouté la dirigeante britannique.

Jeudi au Kenya, elle s’entretiendra avec le président Uhuru Kenyatta et rendra visite à des troupes britanniques formant des soldats du continent à la lutte contre les bombes artisanales.