La compagnie pétrolière ADNOC d’Abu Dhabi a annoncé la découverte de nouveaux gisements de gaz.

Les Émirats Arabes Unis viennent d’annoncer une nouvelle découverte de ressources pétrolières et gazière. Les nouveaux gisements vont permettre au pays de renforcer sa production en pétrole et garantir une autosuffisance en gaz naturel.

Autonomie en gaz naturel

L’annonce vient d’être faite par la compagnie pétrolière ADNOC d’Abu Dhabi. Les nouveaux gisements découverts au niveau des territoires des Émirats Arabes Unis permettront au pays de garantir une autosuffisance en matière de gaz. En effet, le pays dépend encore du Qatar pour des importations de gaz via le gazoduc Dolphin.

Selon les premiers chiffres annoncés, le nouveau gisement découvert totalise quelque 15 billions de pieds cubes. Annonçant que le Conseil suprême du pétrole avait approuvé un budget 132 milliards de dollars pour soutenir un plan de croissance sur cinq ans dans le secteur pétrolier et gazier, le prince héritier d’Abu Dhabi, cheikh Mohammed ben Zayed, avait affirmé que ce plan « comprend une stratégie gazière pour devenir auto-suffisant et exporter du gaz ».

Renforcement de la production pétrolière

Les nouveaux gisements permettront aux Émirats, actuellement 4èm producteur mondial du pétrole, de renforcer sa capacité de production. En effet, les chiffres confirment un gisement avec plus d’un milliard de barils de pétrole. L’entreprise publique Abu Dhabi National Oil Company’s (ADNOC) avait déjà annoncé son intention de porter la production pétrolière à quatre millions de barils par jour d’ici 2020 et à cinq millions de barils par jour d’ici 2030. Aujourd’hui, les Émirats, produisent quelque 3,5 millions de barils de pétrole par jour selon le chiffre de l’OPEP.

Contexte régional tendu

Les nouvelles découvertes gazières et pétrolières des Émirats Arabes Unis interviennent dans un contexte régional tendu. En effet, les États-Unis se préparent à imposer de nouvelles sanctions sévère à l’Iran notamment dans le secteur pétrolier. Des sanctions qui risques d’étouffer la production pétrolière du pays qui dépend toujours de la vente de cette ressource.

Ces nouvelles sanctions ont été favorablement accueillies aussi bien par Abu Dhabi que par leur allié stratégique, Riyad. Les deux pays avaient, rappelons-le, imposé un embargo sur le Qatar en rompant leurs liens avec Doha qui reste le premier exportateur de gaz naturel liquéfié. Sur la liste des raisons invoquées pour justifier cette rupture, un rapprochement entre le Qatar et l’Iran était cité.