Le producteur de diamants Petra prévoit une production inférieure à ses attentes pour l’année 2019. L’annonce de cette baisse a fait chuter ses actions de plus de 8% le 23 juillet dernier.
La compagnie minière table sur une production de 4,6 à 4,8 millions de carats en 2019, bien inférieure aux 5,0-5,3 millions annoncés dans le plan prévisionnel du groupe. Les actions de Petra sont ainsi tombées à leur plus bas niveau depuis 2 ans et demi dans les premiers échanges avant de prendre légèrement la courbe ascendante.
Fin juin, la compagnie minière avait indiqué une baisse de sa dette nette estimée à 436,1 millions de dollars au 30 juin, contre 513,9 millions à la même époque de l’année 2017. En effet, la société qui exploite quatre mines en Afrique du Sud et une en Tanzanie a vu ses revenus augmenter de 21% par rapport à l’année dernière.
Une bonne nouvelle qui risque d’être balayée par les inquiétudes suscitées par la baisse de la production. Une baisse qui peut être due aux nombreuses difficultés auxquelles la société a été confrontée au cours de ces derniers mois et qui ont trait à des retards dans la production, à la confiscation de ses produits en Tanzanie et à la hausse du rand, la monnaie sud-africaine.
« Le prix global par carat était bien en deçà des attentes, car la mine a récupéré moins de pierres de valeur supérieure. Cela donne à penser que Cullinan pourrait avoir un problème et qu’il pourrait donc être moins bien utile que ce que l’on pensait auparavant », a déclaré Martin Potts, analyste chez FinnCap, à l’agence Reuters.
Il est à noter que le niveau de production totale du groupe a augmenté de 15% à 4,6 millions de carats. Une hausse imputée à la montée en puissance de sa nouvelle usine de Cullinan en Afrique du Sud, mais insuffisante pour relever la quantité de carats récoltés.