Le commerce entre les pays arabes et la Chine devrait dépasser 300 milliards de dollars en 2025.

Après sa grande percée en Afrique subsaharienne, la Chine compte bien renforcer sa présence économique au niveau des pays arabes. Selon les derniers chiffres annoncés par secrétaire général de l’Union des Chambres Arabes de Commerce, Khaled Hanafy, « le volume des échanges commerciaux entre la Chine et le les pays arabes devrait dépasser le seuil de 300 milliards de dollars d’ici 2025 ».

Intervenant en fin de semaine à l’occasion de la tenue du forum d’investissement Chine-Liban, le responsable a assuré que « la Chine est la deuxième économie mondiale après les États-Unis et elle est considérée comme un bon partenaire par les pays arabes qui souhaitent diversifier leurs débouchés à l’exportation et attirer les investissements des pays asiatiques ».

Ajoutant que les produits chinois étaient populaires dans le monde arabe, notamment au niveau des pays du Maghreb, le responsable a souligné que « les produits chinois, en particulier les produits électroniques, les jouets pour enfants, l’équipement ménager et les textiles, sont populaires dans ces pays ».

La Chine, une puissance africaine.

Le volume des échanges commerciaux entre la Chine et l’Afrique est en constante augmentation. Il a atteint 170 milliards de dollars en 2017. Selon le rapport McKinsey Africa publié en juin 2017, il y aurait déjà plus de 10 000 entreprises chinoises implantées en Afrique.

Ces investissements sont de grands créateurs d’emploi. En effet, selon le même rapport, près de 300 000 emplois ont été créés par les sociétés chinoises. Près de 90% des emplois pourvus l’ont été par des Africains. Réunis en 2018 avec une trentaine de Chef d’États africains à l’occasion du forum économique sino-africain, le président chinois avait d’ailleurs promis quelque 51,7 milliards d’euros à l’Afrique, dont 15 milliards d’aides et de prêts sans intérêt ou à conditions préférentielles. Il a également annoncé que la dette due à l’État chinois sur les prêts sans intérêt remboursables à la fin de l’année 2018 serait annulée pour les pays africains les plus pauvres et les plus endettés.