Le Président de la république, Macky Sall, sera l’invité spécial pour la flamme olympique des prochains Jeux de Tokyo 2020, informe le Comité national olympique et sportif sénégalais (Cnoss).
Dans une lettre du Comité international olympique (Cio), selon toujours la source, le Président Macky Sall aura ainsi l’honneur de représenter le Sénégal lors de ce grand rendez-vous du monde sportif, prévu du 23 juillet au 8 août prochain.
A noter que le relais de la flamme olympique s’est élancé hier, en début de matinée, depuis les terrains de football du J-Village. Un centre national d’entraînement situé dans la province de Fukushima. Le coup d’envoi a été donné à l’heure.
Le timing a été précis, la cérémonie réglée comme une mécanique de précision. L’histoire retiendra que le flambeau a d’abord été tenu par un homme, Norio Sasaki, 62 ans, l’entraîneur de l’Equipe féminine japonaise de football sacrée championne du monde en 2011, l’année du tsunami et de la catastrophe nucléaire de Fukushima.
Avec le temps, l’histoire finira sans doute par oublier que les premiers relais ont été effectués sans le moindre spectateur. Ils n’étaient pas autorisés à assister à la scène. Ils ont manqué à l’ambiance, mais la flamme a su malgré tout apporter une pincée d’émotion. En passant de main en main, elle a montré que l’impossible serait peut-être finalement surmonté, dans tout juste 121 jours, dans la capitale japonaise.
Seiko Hashimoto, la présidente du comité d’organisation, ne s’y est pas trompée. «Cette petite flamme n’a jamais perdu espoir et a attendu ce jour comme un bourgeon de cerisier sur le point de fleurir », a-t-elle suggéré pendant son discours au J-Village. Elle a continué à brûler discrètement, mais avec force, alors que le monde traversait des moments difficiles au cours de l’année écoulée.
Elle embarquera pour un voyage de 121 jours où elle portera les espoirs du Peuple japonais et les souhaits de paix des peuples du monde entier.»
Le flambeau olympique doit traverser 859 municipalités, dans les 47 préfectures du Japon, tout au long de son périple de 121 jours. Elle passera entre les mains d’environ 10 000 relayeurs, chacun parcourant au petit trot 200 mètres en moyenne.
Avant d’avoir le privilège de tenir le flambeau, les participants au relais devront s’astreindre à deux semaines de «jeûne» social. Il leur est demandé de ne pas déjeuner ou dîner avec des amis. Ils doivent également tenir un carnet de santé où sont indiqués jour
après jour leur état et leur température. Preuve de l’importance de la réussite du relais de la flamme : la direction des opérations est désormais confiée à Toshiro Muto, le Directeur général du comité d’organisation.
Avant le début de la crise sanitaire, le parcours du flambeau devait présenter au reste de la planète l’image d’un Japon ayant réussi à se reconstruire après la catastrophe de Fukushima. Aujourd’hui, la cible a été nettement agrandie : Prouver que le monde peut se relever de la pandémie.