Barthémy Dias ,nouvel édile de la capitale sénégalaise était face à la justice ,hier mercredi.
Il s’agit d’un procès en appel qu’il avait lui-même sollicité, pour « laver son honneur », dans une affaire de « meurtre » qui date de plus de 10 ans.
En première instance, Dias avait été condamné à 2 ans de prison et, il avait déjà purgé 6 mois de détention.
Il avait toujours clamé son innocence ,en arguant de la légitime défense contre des « nervis », qui avaient attaqué sa mairie d’arrondissement de Sacré -cœur à Dakar.
Les photos et images de l’époque le montre ,pistolet en main ,en position de tir.
Il a encore affirmé à la barre qu’il était dans une situation de légitime défense, face à des personnes qui voulaient attenter à sa vie.
Il a nommément cité la victime ,Ndiaga Diouf, tué ce jour là.
Les parents de ce dernier, constitués en partie civile, réclament 150 millions de FCFA de dommages et intérêts.
L’affaire s’est corsée ,ce mercredi, car le Parquet requiert une peine plus lourde qu’en première instance : 5 ans de prison ferme contre Dias.
Le verdict sera rendu le 18 mai prochain.
A sa sortie d’audience, le maire de Dakar a affirmé qu’il restera à son poste, « quoiqu’il arrive ».
Il est vrai que, même s’il est condamné en appel, il lui restera encore le pourvoi en cassation, au niveau de la Cour Suprême.
Une autre procédure judiciaire qui pourrait prendre du temps.
Le Parquet quant à lui, persiste et signe, que « Barthélémy Dias, n’était pas en positon de légitime défense, car la balle qui a fauché Ndiaga Diouf l’a atteint au dos, alors qu’il courait.
Le curieux est que le procès a été assez rapide, alors que d’aucuns avaient prédit qu’il serait encore reporté.
Ils l’ont eu tout faux : il a bel et bien eu lieu.
Rendez-vous le 18 mai prochain pour connaître la décision du tribunal.