La validation de la candidature de Bassirou Diomaye Faye ne change pas sa situation personnelle car il reste ,incarcéré du fait de lourdes accusations d’appels à l’insurrection ,de complot contre l’Etat, d’association de malfaiteurs, en vue d’une entreprise terroriste, entre autres.

Depuis le mois d’Avril 2023,il est détenu et doit attendre l’instruction  judiciaire en cours le concernant, et le procès qui s’en suivra.

Cette logique judiciaire s’applique à tout le monde ,y compris à un candidat à l’élection présidentielle qui jouit encore de ses droits civiques ,mais ne peut bénéficier d’aucune faveur particulière.

Ses avocats qui ont demandé une liberté provisoire pour « lui permettre de battre campagne » se sont heurtés à un refus ferme des autorités judiciaires.

Faye va rester entre quatre murs et ne pourra mener aucune campagne politique.

Malgré les cris d’orfraie de ses avocats qui savaient bien qu’ils avaient zéro chance de lui obtenir une liberté provisoire.

Comment permettre à quelqu’un qui a fait des « appels à l’insurrection » de bénéficier d’une liberté provisoire pour s’adresser aux populations  et réitérer ses « discours de feu » qui lui valent son arrestation ?

Le candidat entre quatre murs est victime de ses propres actes et « nul ne peut se prévaloir de sa propre turpitude ».

Faye sera donc spectateur de la campagne électorale ,candidat réduit au silence, victime de ses faits ,gestes et paroles  ayant entrainé son arrestation.

Ses droits civiques n’ayant pas été compromis ,il a pu passer le filtre des parrainages et se retrouver candidat à l’élection présidentielle.

Ses droits sont respectés  et ses demandes  inacceptables ,rejetées par le juge.

Il sera le candidat hors antenne et hors micro, une curiosité électorale.