La « carrière d’insulteur public » de Omar Diagne a pris fin, brutalement ,hier ,par décret présidentiel.
L’homme qui traitait avec, mépris ,les Tirailleurs sénégalais-que venait d’honorer le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye- vient d’être démis de ses fonctions de Directeur des moyens généraux à la présidence .
Cheikh Oumar Diagne a été remplacé par Papa Thione Dieng.
Le limogeage de Diagne était attendu, depuis longtemps par l’immense majorité des sénégalais qui ne comprenait pas pourquoi, le président Diomaye Faye n’avait pas réagi lorsque Diagne avait fait une sortie inqualifiable contre les khalifes des confréries les plus représentatives du Sénégal et ,même les fondateurs, personnalités parmi les plus vénérées du pays.
Le silence de Diomaye a pu être interprété ,par Diagne, comme un soutien tacite et/ou un encouragement à poursuivre une action visant à ébranler l’Islam soufi du Sénégal.
Et ,à réécrire un « roman national »aux antipodes de l’Islam ouvert ,authentique pacifique et conforme aux Enseignements du Saint Coran.
Rebelle ou égaré, Diagne a toujours cherché le buzz et a fini par franchir la frontière du non respect de la parole présidentielle.
C’est ainsi qu’après l’hommage national rendu par Diomaye Faye, chef de l’Etat ,aux Tirailleurs sénégalais, le 1er décembre, Diagne s’est permis de les qualifier de « traitres » et de s’entêter dans cette position fausse et stupide.
Fausse parce que les Tirailleurs, membres d’une armée coloniale sont plutôt des victimes ,subissant la domination coloniale comme leurs adversaires.
En se soulevant ,à Thiaroye pour réclamer l’argent qui leur était dû, et le respect aussi et surtout, ils sont devenus des héros, en succombant sous le feu de la traitrise coloniale.
C’est pour quoi le massacre de Thiaroye est emblématique et met à nu le « crime contre l’humanité » que constitue la colonisation, sous tous les cieux et de toutes les époques.
Diagne est un inculte dont les agissements faisaient beaucoup de torts au nouveau régime.
Son limogeage était une demande sociale car sa présence au Palais présidentiel était une insulte au bon sens.