Décidément les opposants sénégalais des coalitions Yewwi et Wallu ,jouent un jeu malsain avec la démocratie.

Ils n’acceptent que les verdicts électoraux qui leur sont favorables et remettent en cause toutes leurs défaites. Même celles qui sont les plus limpides !

Lors des dernières législatives du 31 juillet, après avoir pronostiqué la cohabitation, ils ont cherché à mettre en cause les résultats provisoires officiels annoncés par la Commission nationale qui se charge de cette tâche.

Ils ont affirmé faussement qu’il y avait des procès -verbaux falsifiés dans le Nord du pays, sans apporter la moindre preuve.

Conscients qu’ils allaient être ridiculisés au niveau du Conseil constitutionnel, seule institution habilitée à trancher les contentieux électoraux, ils ont décidé de ne faire aucun recours.

S’ils étaient sûrs de leurs allégations, allaient-ils capituler aussi facilement ?

En vérité, ils ont compris qu’ils allaient être ridiculisés,une fois encore et que les citoyens allaient commencer à rejeter leurs démarches absurdes qui frisent le manque de respect envers le peuple qui a participé (faiblement), au scrutin certes (46%), mais qui a constaté, de visu le déroulement transparent des opérations électorales.

Et le comportement responsable et respectueux de la coalition BBY ,au pouvoir, qui a reconnu et accepté toutes ses défaites.

Cette situation de contestation permanente qui rime avec insolence, dogmatisme et volonté de caporalisation, doit être dénoncée contre ceux qui l’instaurent et combattus.

L’avenir de la démocratie est bien en jeu.

Face à des individus dont le comportement est totalitaire.

Leur décision de boycotter les élections pour le choix des membres du HCCT (Haut conseil des collectivités territoriales), est une nouvelle manifestation de leur attitude belliciste dont le but est de « chauffer l’opinion » et de perpétuer un climat politique de terreur contestataire.

Les 80 membres du HCCT qui sont élus, au suffrage indirect complètent le total de 150 ,les 70 étant choisis par le chef de l’Etat.

L’objectif est de « renforcer la participation des acteurs territoriaux à la définition, l’instauration et l’évaluation des politiques publiques territoriales. Acte 3.

Ce qui permet une meilleure inclusion des citoyens dans la conception et la réalisation des politiques de décentralisation ».

Sur ce plan, le Sénégal affiche des résultats probants ,notamment dans une commune comme SANDIARA, à moins d’une centaine de kilomètres de Dakar.

Cette commune a profité pleinement des opportunités offertes par l’ACTE 3 DE LA DECENTRALISATION, pour impulser une politique de développent accéléré. Une dizaine d’usines y ont été créées, le plein emploi réalisé et des projets novateurs mis en chantier.

Tout le monde peut le vérifier.

Ce seul exemple prouve bien la pertinence de la politique nationale de décentralisation, sans oublier la décentralisation scolaire et universitaire, celle sportive et industrielle qu’il faut renforcer.

Comment s’abstenir de voter quand le renouvellement du HCCT est en jeu ?

Par volonté populiste de manipuler l’opinion, en ciblant « le caractère budgétivore de l’institution » ?

C’est faux !

Le HCCT est très utile, car il est le réceptacle de débats de fond qui aboutissent à des propositions bien argumentées et documentées que l’Exécutif apprécie à sa juste valeur et utilise pour la satisfaction des besoins des populations.

La politique d’équité territoriale chère au président Macky Sall y puise beaucoup et contribue ainsi à permettre une émancipation économique jamais atteinte depuis les années d’indépendance.

C’est dire que les opposants qui pratiquent la politique de la terre brûlée, celle des fake news, de la manipulation et du mensonge grossier, sont un danger pour la démocratie.

Les comportements chevaleresques envers eux ne sont pas la réponse appropriée.

Il faut faire face et rendre coup pour coup.

DANS LES RESEAUX SOCIAUX ET LES MEDIAS EN GENERAL.

Contre l’esprit totalitaire, il faut s’armer d’esprit critique et de courage politique et de courage tout court.

Comme lorsqu’il a fallu mettre un terme aux marches intempestives qui étaient un abus intolérable.

L’ETAT avait bien réagi et sa démarche de fermeté avait été approuvée par les populations.

Fini donc les marches, voilà maintenant le boycott des urnes.

Au Sénégal le vote est libre.

Le HCCT a montré son utilité depuis son avènement en 2016.

Il va continuer. Avec le vote du 4 septembre.