En tête à tête avec les représentants des jeunes des 14 régions du Sénégal, le président Macky Sall les a laissés s’exprimer librement pour formuler leurs doléances et proposer des esquisses de solutions.
Ils ont tous mis l’accent sur l’impératif catégorique de l’accès à l’emploi, au respect et à la dignité qui vont avec.
Pour servir leur pays, leur famille et se réaliser dans la société.
Chaque représentant a détaillé les potentialités de sa région et mis en exergue les opportunités subséquentes pour créer des emplois durables.
Ces jeunes là, ont bien fait « une analyse concrète de la réalité concrète » sociale et économique des terroirs dont les richesses exceptionnelles doivent être valorisées pour assurer un niveau de vie décent aux populations.
Les fruits qui pourrissent par terre, faute de moyens de conservation et d’usines de transformation, les ressources forestières, agricoles, halieutiques, minières mal ou peu exploitées, sont autant d’atouts gaspillés.
Pour promouvoir un développement endogène, le seul qui soit véritable et durable.
Les discours enracinés dans les réalités nationales sont un motif de satisfaction car ils révèlent les ambitions saines des jeunes dont l’immense majorité veut participer, sur place, à l’action pour bâtir l’émergence au Sénégal.
Macky Sall a su trouver les mots justes pour répondre à l’attente des jeunes, lui qui, il y a quelques années, était à leur place, face aux défis de l’avenir.
Quand il leur a dit qu’il serait toujours à leurs côtés pour les aider à réaliser leurs ambitions, ils ne pouvaient que le croire, lui qui a vécu la même expérience et qui, aujourd’hui, à la tête de l’Etat, prend à cœur sa mission au service du peuple dont les jeunes forment la très grande majorité.
Le rendez-vous de Diamniadio qu’il a convoqué, ce jour, fera date car il aura permis un dialogue sincère et fécond pour trouver de nouvelles pistes pour booster la création d’emplois.
Macky Sall, comme tous les chefs d’Etat du monde entier qui sont déterminés à sortir leur pays de la crise économique profonde générée par la pandémie de la Covid-19, a opté pour le volontarisme, à court terme et une stratégie élaborée pour le moyen et long terme.
Les 65000 emplois promis pour le mois de mai, dont 5000 postes de gendarmes, participent de cet élan, à la fois du cœur et de l’esprit.
Les plans de relance n’ont pas d’autre objectif que de redynamiser un corps économique essoufflé, en irriguant toutes ses parties, notamment par des financements publics.
Emplois aidés « en France, refus de laisser tomber des « géants économiques trop grands », aux USA, restructurations ailleurs, bref, les Etats viennent au secours du privé pour sauver le monde de crash dévastateurs.
Au Sénégal, comme presque partout en Afrique l’emploi des jeunes est un casse-tête et un défi qu’il faut impérativement relever.
A Diamniadio, un vent d’espoir s’est levé grâce aux efforts conjugués du président Sall et des jeunes, venus de tout le pays pour répondre à son appel.