la ville de Dakar

Reçu en audience mercredi, par le président Macky Sall, le ministre grec des Affaires étrangères, Nikos Dendias, a annoncé l’ouverture, à Dakar, de la première ambassade de son pays en Afrique de l’Ouest. Le bâtiment qui abritera les services diplomatiques de la Grèce, a été d’ailleurs inauguré, hier après-midi.

Un protocole d’entente pour la tenue de « consultations politiques régulières » entre Dakar et Athènes, a été signé entre Nikos Dendias et son homologue du Sénégal, Aïssata Tall Sall,

Mme Sall s’est félicitée du choix porté sur le Sénégal par la Grèce pour « ouvrir sa première ambassade en Afrique de l’Ouest, faisant de Dakar sa porte d’entrée dans la région ».  Elle a dit se réjouir « de la signature de ce protocole d’entente sur les consultations politiques régulières, qui constitue la base de toute la coopération entre nos deux pays ».

Selon elle, « ce protocole d’entente permettra d’approfondir notre coopération dans les domaines militaire (marine marchande), de la santé, de l’enseignement supérieur et du tourisme ».

Elle a précisé que l’accord signé prend également en compte la migration, rappelant que la Grèce est un pays de transit pour de nombreux migrants, et le Sénégal un pays de départ.

Mme Sall a souligné que « le Sénégal et la Grèce ont beaucoup de similitudes relatives notamment à la sensibilité et à l’ouverture envers les autres ».

Pour sa part, Nikos Dendias a indiqué que le choix de Dakar pour l’implantation de la première ambassade de la Grèce en Afrique de l’Ouest, « est motivé par le leadership politique du Sénégal au niveau continental ».

Il a ajouté que la Grèce « a beaucoup à apporter au Sénégal » dans les domaines de coopération retenus dans le protocole d’entente.

En effet, a-t-il souligné, « l’expérience de la Grèce en matière de politique touristique pourra permettre au Sénégal de tracer sa voie entre le tourisme de masse et le tourisme de luxe ».

Nikos Dendias a annoncé la tenue d’un forum réunissant des hommes d’affaires sénégalais et grecs, prochainement, affirmant qu’en matière de migration, l’Europe a intérêt à écouter l’Afrique.