La polémique autour des récentes déclarations de l’ancien premier ministre sénégalais, Idrissa Seck, continue d’enfler. Remettant en question la sacralité des lieux saints de l’Islam, l’homme politique se retrouve en France depuis quelques jours. Ses parrains de la GLFD viennent de lui concocter un nouveau plan pour tenter de calmer les esprits.
Aucun homme politique sénégalais n’a été autant critiqué pour une sortie médiatique. Idrissa Seck savait pourtant à quoi s’attendre en s’attaquant à la religion du plus 95% des sénégalais et de plus d’un milliard et demi de personnes à travers le monde. Se réfugiant en France depuis quelques jours pour laisser passer l’orage, l’ancien premier ministre n’a pas fait de sorties médiatiques pour s’expliquer sur ses propos et sur son nouveau rapprochement avec la branche français de la Franc-maçonnerie, la Grande Loge de France (GLFD)
La GLFD au conseil et au financement.
Si l’ancien premier ministre Sénégalais cherchait, à travers ses propos provocateurs sur les lieux saints de l’Islam, à gagner l’estime de sa nouvelle famille de la Grande Loge de France, il ne s’attendait surement pas à autant de réactions dans le monde musulman. En effet, les condamnations se multiplient et la vidéo de l’intervention maladroite fait encore l’actualité sur les réseaux sociaux.
La pression populaire qu’il subit désormais, surtout après la publication du communiqué de l’ISESCO, appelant les autorités Sénégalaises à intervenir pour empêcher l’ancien responsable politique et future candidat à la présidence de nuire à l’image de tout un pays, ont poussé Idrissa Seck à quitter le Sénégal pour aller chercher conseil auprès de ses nouveaux mentors.
En effet, selon des sources proches du dossier, l’ancien maire de la ville de Thiès serait actuellement en France pour demander conseil et surtout pour s’assurer les financements nécessaires pour son projet d’université ainsi que pour son projet politique. Déjà impliqué dans une affaire de corruption avec l’État Français, l’homme connu pour son revirement de positions semble prêt à tout pour arriver à ses fins.
Un voyage à la Mecque pour calmer les esprits
Un article du magazine français d’actualité « Le Point » datant du 8 mai 2013 s’était déjà intéressé aux agissements de l’homme politique. Apportant un éclairage sur les accusations pour corruption à l’encontre de celui qui fut un temps le dauphin de l’ancien président sénégalais Abdoulaye Wade et son premier ministre, l’hebdomadaire français avait rapporté que le fils de Wade avait assuré qu’un montant de 200 000 francs français avait été perçu par M.Seck en 1999. « Jacques Chirac serait intervenu par l’intermédiaire de l’avocat Robert Bourgi pour qu’Idrissa Seck trahisse Wade au profit de son ami de toujours, Abdou Diouf », lit-on sur les colonnes du média français.
Décrit par ceux qui l’ont connu comme un homme sans scrupules, il vient d’entamer un nouveau plan. En effet, pour calmer les esprits et tenter une nouvelle manœuvre pour atténuer l’impact de sa sortie médiatique, Idrissa Seck se dirigera bientôt à la Mecque pour une Omra. Conseillé (téléguidé pour ceux qui ne mâchent pas leurs mots) par ses nouveaux mentors francs-maçons de la grande loge de France (GLDF), il ira accomplir un rituel sacré dans un endroit qu’il n’a jamais considéré en tant que tel.
Cette contradiction entre la parole et le geste n’est pas la première en son genre. En effet, les contradictions se cumule depuis assez longtemps. L’une d’elle avait d’ailleurs été rapportée par le même article de l’hebdomadaire « Le Point ». « Une virée en jet privé entre Dakar et Paris a ravivé les soupçons de la presse sénégalaise sur l’argent d’Idrissa Seck, lequel était le premier à réclamer des têtes dans l’affaire des biens mal acquis » avait écrit l’hebdomadaire.