Le changement de gouvernement attendu après le départ du premier ministre Bouamba et son équipe, s’inscrit en droite ligne de la politique de rupture initiée par le chef de l’Etat congolais.
Ce dernier qui s’est récemment prononcé sur la situation économique du pays pour rassurer ses concitoyens et les partenaires internationaux a véritablement décidé de prendre le taureau par les cornes pour impulser une nouvelle dynamique dans tous les domaines. Il a raison car les joutes électorales sont maintenant terminées et place doit être faite au travail pour satisfaire au mieux les besoins des populations.
Le Congo comme la quasi totalité des pays africains a perdu beaucoup de temps dans les confrontations politiciennes qui prennent en otage le continent. En effet les campagnes électorales permanentes et les contestations systématiques créent un climat politique malsain peu propice au développement économique. Sassou Nguesso veut maintenant accélérer la cadence et provoquer une vraie rupture.
Le nouveau gouvernement sera donc une équipe en mission d’urgence pour s’attaquer aux problèmes économiques et sociaux pour trouver des solutions pertinentes. Le Congo-Brazzaville va certainement connaître un nouveau départ qui va renforcer son unité nationale grâce au leadership éclairé du président Nguesso.
La balle est dans le camp de la classe politique qui doit faire preuve de patriotisme pour s’engager dans cette nouvelle étape du processus démocratique congolais. Dans les pays du Sud, démocratie doit aussi rimer avec la volonté de relever le défi de l’émancipation économique sans laquelle le continent ne sortira pas de l’ornière.
La lutte politique n’est pas une fin en soi. Le bien-être des populations doit être l’objectif ultime. Il faut souhaiter que le virage politique que prend le Congo soit compris de tous et rassemble l’immense majorité de la population.
Le président Nguesso a une majorité politique confortable mais cherche manifestement à rassembler au-delà de celle-ci. Il est dans son rôle de président de tous les congolais.