Le porte-parole de la CENCO(conférence nationale des évêques du Congo), Donatien Nshole a qualifié d’« entorse » à l’accord conclu entre le régime et l’opposition le 31 décembre la nomination de Bruno Tshibala au poste de premier ministre.
Ce qui explique la persistance de la crise dans le pays.
Cette nouvelle sortie de la CENCO est un blâme doublé d’un avertissement adressé à Kabila qui continue à faire du dilatoire pour empêcher l’organisation des élections présidentielles prévues avant la fin de l’année.
En rejetant le choix du premier ministre, les évêques congolais taclent sévèrement le président Kabila qui, jusque là, « exploitait » politiquement leur silence.
Maintenant les choses sont claires : Bruno Tshibala n’est pas le premier ministre consensuel qu’on attendait. Comme ne l’était pas non plus son prédécesseur, Sammy Badibanga.
La preuve, depuis sa nomination, le pays est très souvent bloqué par des manifestations et/ou des opérations villes mortes.