Depuis le 19 janvier, le président Buhari se trouve à Londres pour « un check -up médical » selon les déclarations officielles du gouvernement nigérian.
Cette longue absence commence à susciter moult interrogations si bien que mercredi, le gouvernement a été obligé de publier un communiqué pour affirmer que le « président se portait bien mais avait besoin d’un repos d’une plus longue durée ». Pourquoi ? Aucune réponse n’est donnée.
Ainsi ce communiqué censé devoir calmer l’opinion publique l’alarme encore davantage.
Pourquoi ne pas dire la vérité aux populations sur l’état de santé de leur président qu’elles ont élu librement et démocratiquement.
Le Nigéria ne peut pas rester dans le flou alors qu’il fait face à des défis redoutables avec les attaques des terroristes de Boko Haram et la crise humanitaire qui sévit dans le Nord du pays où la famine menace des millions de personnes. Sans oublier le regain de violence constaté dans le Sud.
La question de la santé du président réveille le douloureux souvenir du décès du président Umaru Yar’Adua qui, de retour d’un traitement médical en Arabie Saoudite avait rendu l’âme. C’était en 2010.
7 ana après, l’inquiétude des citoyens est compréhensible.