Qui a dit que la révolution mange ses enfants ? La Mauritanie pourrait être l’exception qui confirme la règle.
Jusqu’ici les compagnons de putsch du général Aziz se la coulent douce et s’en mettent plein les poches en trustant les secteurs économiques juteux.
La société minière SNIM est sous leur coupe tout comme la Mauritanienne de Sécurité Privée (MSP).
Pour cette dernière, ce sont cinq militaires à la retraite qui se partagent le gâteau à parts égales, soit 20% chacun. Ces cinq retraités, ce sont trois colonels dans le vent : Cheikh Ould Bahia, Sidi Ould Riha, Alassane Sogho, et deux capitaines : Mohamed Ould Ely et Niang Daouda.
Le pouvoir kaki est comme tous les autres : on se partage le…butin. Et le peuple dans tout cela ?