Le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, n’a pas fait mention de l’option du référendum dans son dernier rapport 2021-2022 sur le Sahara. Il a préconisé à nouveau la recherche d’une solution politique entre toutes les parties prenantes.
L’ONU vient en effet de rendre public le rapport de son Secrétaire général sur le Sahara, couvrant la période de septembre 2021 à août 2022. Pour l’ONU, rien n’a changé sur le terrain depuis une année, à part que l’Algérie continue sa fuite en avant et refuse maintenant, comme le préconise le nouvel Envoyé spécial de Guterres au Sahara, de s’asseoir autour d’une table avec les autres parties, en tant que principale partie prenante dans le conflit saharien, en vue de contribuer à une solution politique de ce conflit artificiel.
Le rapport de Guterres brosse le tableau de la situation au Sahara durant l’année écoulée, sur la base des constats sur le terrain relevés par la MINURSO, l’état des négociations politiques et de la mise en œuvre de la dernière résolution 2602 du Conseil de sécurité (octobre 2021).
Dans son rapport, le Secrétaire général de l’ONU n’a, à aucun moment, utilisé le terme de référendum au Sahara, ni fait référence aux anciennes résolutions de l’ONU qui le mentionnaient.
De même, le rapport du SG de l’ONU sur le Sahara n’a pas jugé utile, faute de preuves sur le terrain, de mentionner la guerre fictive du Polisario, malgré les quelque 800 communiqués de guerre publiés quotidiennement, depuis deux ans, par l’agence de presse algérienne (APS). Aucune référence non plus aux 1001 attaques militaires contre le Maroc revendiquées cette année par les séparatistes.
Au contraire, le rapport onusien a recensé 18 opérations menées, ces douze derniers mois, par les Forces armées royales (FAR), à l’Est du mur marocain de défense en vue d’annihiler, à travers des attaques de drones militaires, les provocations du Polisario à partir de la zone tampon frontalière avec l’Algérie.
La MINURSO signale d’ailleurs que le 26 juillet 2022, un haut dirigeant militaire du Polisario a été éliminé par une attaque de drone marocain dans ladite zone tampon.
Antonio Guerres, sur la foi des informations fournies par la MINURSO, a rapporté que les FAR ont régulièrement coopéré et informé la mission onusienne au Sahara de toutes les opérations qu’elles ont menées au-delà du mur de défense. Celles revendiquées par le Polisario n’ont jamais pu être confirmées par la MINURSO, qui s’est même vue refusée, sous des prétextes fallacieux, l’accès à des sites où le Polisario a prétendu que des civils y ont été tués par les FAR.