Le diplomate italo-suédois, Staffan De Mistura, prendre officiellement ses fonctions d’émissaire des Nations unies pour le Sahara début novembre prochain, selon le porte-parole du secrétaire général de l’ONU.
Le porte-parole onusien a également indiqué que Staffan De Mistura, une fois après avoir pris ses fonctions, décidera alors du calendrier des consultations avec les différentes parties prenantes pour le règlement du conflit autour du Sahara marocain.
La situation au Sahara a été au centre ce mercredi d’une réunion semestrielle à huis clos du Conseil de sécurité de l’ONU, sur fond de position américaine ambiguë et de rupture de relations entre Rabat et Alger qui soutient le Polisario.
La situation au Sahara s’est « fortement dégradée » depuis la rupture il y a près d’un an du cessez-le-feu observé depuis 1991, avait relevé récemment dans un rapport le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres.
Les Etats-Unis, en charge du dossier à l’ONU, n’ont pas prévu de déclaration au Conseil, ont indiqué des diplomates à l’AFP. En avril, lors de la dernière session, Washington avait essayé de faire approuver un texte demandant « à éviter une escalade ». Mais ce projet avait été refusé par la Chine, l’Inde et des pays africains, craignant qu’il soit mal interprété.
Le Kenya, comme le Vietnam ou le Mexique, autres membres non permanents actuellement du Conseil de sécurité, entretient des relations diplomatiques avec la pseudo République arabe sahraouie démocratique, non reconnue par une majorité de la communauté internationale.