Le Conseil de sécurité de l’ONU, l’instance qui prend en charge le dossier du Sahara, démarre l’année avec de nouveaux pays membres. La nouvelle répartition a fait entrer de nouveaux États soutenant le Maroc dans le recouvrement de son intégrité territoriale.
Ces nouveaux membres du Conseil de sécurité ont été renouvelés depuis le 1er janvier 2022, après la fin du mandat des autres membres non permanents. Pour cette année et jusqu’en 2023, de nouveaux pays sont entrés, et parmi eux se trouvent des alliés du Maroc qui reconnaissent la souveraineté du Royaume sur le territoire.
Ce sont les Emirats Arabes Unis et le Gabon, deux pays qui ont montré leur soutien à la marocanité du Sahara en ouvrant leurs consulats respectifs à Laayoune en 2020. L’Albanie, autre pays qui a scellé son soutien au Maroc et à son intégrité territoriale en 2015, fait également partie des nouveaux membres du Conseil.
Le Brésil, partenaire économique très important du Maroc, a également été élu au Conseil de sécurité. Ce dernier n’a jamais reconnu le Polisario.
Au niveau africain, le Ghana va également siéger au CS de l’ONU, ce pays avait établi des liens avec le Polisario en 1979, mais continue d’entretenir de bonnes relations avec le Maroc. Accra est également contre les manigances de l’Algérie dans ce conflit et cela s’est manifesté par son absence, tout comme celle du Gabon, de la réunion d’Oran en Algérie, où le régime algérien cherchait à donner ses instructions aux nouveaux membres africains du CS pour les diriger contre l’intégrité du royaume.
Cependant, le Polisario et l’Algérie ont deux alliés de leur côté au niveau du Conseil. Il s’agit de la Norvège et du Kenya, qui a reconnu les milices séparatistes en 2013. Leur mandat doit prendre fin le 31 décembre 2022.