Le Maroc et la Mauritanie viennent d’amorcer un nouveau rapprochement, du moins sur le plan diplomatique. Le ministre des Affaires étrangères mauritanien a souligné l’ambition du Maroc et de la Mauritanie de renforcer des relations bilatérales « solides ».
Les relations « solides » entre le Maroc et la Mauritanie ont connu « un saut important » ces dernières années, a affirmé, lundi à Rabat, le ministre des Affaires étrangères, de la coopération et des Mauritaniens de l’extérieur, Ismail Ould Cheikh Ahmed. Ce dernier a souligné l’ambition commune de renforcer ces rapports en termes d’échanges commerciaux et dans le domaine de la culture.
S’exprimant lors d’une conférence de presse à l’issue de ses entretiens avec le ministre des Affaires étrangères, de la coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, le diplomate mauritanien a relevé la volonté politique des dirigeants des deux pays d’imprimer une nouvelle impulsion aux relations bilatérales.
Notant que ses entretiens avec Bourita ont porté sur la tenue de la Haute commission mixte qui sera présidée par les chefs de gouvernement des deux pays, Ould Cheikh Ahmed a déclaré qu’il a été décidé de hisser le niveau du comité de suivi, présidé jusqu’ici par les ministres délégués, à celui des ministres.
Il a émis le souhait de voir cette Commission mise en placedans les plus brefs délais. Après avoir réitéré la grande volonté marquant les relations politiques entre le Maroc et la Mauritanie, qui se manifeste notamment à travers la coordination et la convergence des vues, Ould Cheikh Ahmed a précisé que « la volonté économique est en deçà de l’ambition politique actuelle ».
Il a également souligné que la Mauritanie loue constamment l’action du Maroc en termes de formation de ses cadres, tous domaines confondus, et d’accueil chaque année de centaines d’étudiants mauritaniens dans les universités marocaines, notant que cette initiative date depuis plus de trois décennies, avec une grande incidence sur le pays, reconnue par le peuple mauritanien.