Ce n’est un secret pour personne, le Maroc n’a pas que des amis dans le continent africain. La dernière procédure d’admission du Royaume au sein de l’Union Africaine n’a fait que rappeler cette réalité. En effet, si la majorité des pays africains entretiennent des liens de fraternité et de forte amitié avec le Maroc, d’autres ont démontré à nouveau leurs hostilités à toutes les actions entreprises par le pays même si elles sont en faveur du continent.

Un document inédit, issu des coulisses de la dernière réunion du sommet de l’Organisation panafricaine vient de détailler la liste des pays approuvant le retour du Maroc à l’UA ainsi que ceux qui s’y sont opposés. La liste de ces derniers ne dépasse pas les huit pays et sans surprise c’est le voisin algérien qui vient en tête des opposants. En effet le clan algérien appuyé par l’Afrique du sud et ses pays voisins avait, rappelons le, mener une forte campagne au sein de l’Union pour barrer la route au retour du Royaume mais sans succès.

Plus en détails, c’est donc l’Algérie, l’Afrique du Sud, le Lesotho, le Zimbabwe, la Namibie, le Mozambique et bien sûr le représentant du Polisario qui ont voté contre le retour du Maroc à l’Organisation. Quant à ceux qui ont voté pour ce retour ils sont au nombre 39 dont deux ont jugé nécessaires de poser certaines conditions à ce retour. Il s’agit du Kenya et du Botswana. La nouvelle liste démontre également que l’Egypte et la Mauritanie ont été du coté du Royaume dans cette quête africaine.

Le document révèle, entre autres, que six pays n’ont fourni aucune réponse concernant la demande marocaine. On y retrouve le Nigéria dont les relations avec le Maroc se sont nettement améliorées ces derniers mois notamment sur le plan économique. La liste comprend également le Malawi, le Ghana, la Guinée Bissau et l’Erythrée. L’Angola a également choisi de ne pas prendre position cette fois, abandonnant ainsi le clan algérien.

Ces nouvelles révélations démontrent la justesse de la politique menée depuis plusieurs années par le roi Mohammed VI en Afrique. En effet, le pays a pu, après des efforts diplomatiques remarquables, neutraliser la position de certains pays et faire adhérer d’autres à sa cause. Pendant ce moment, la diplomatie de certains pays, basé sur le pétrodollar a fini par montrer ses limites, notamment après la chute des cours mondiaux du pétrole.