C’est une nouvelle victoire que viennent de réaliser les avocats du Roi Mohammed VI dans l’affaire qui oppose le Souverain Marocain à deux journalistes français. En effet, la Justice française vient de reconnaitre aujourd’hui la validité de deux enregistrements clandestins à l’origine de l’inculpation des journalistes français Catherine Graciet et Eric Laurent, soupçonnés d’avoir voulu faire chanter le roi du Maroc et qui s’offre ainsi une nouvelle victoire d’étape dans cette affaire.
Selon des sources proches du dossier, la Cour de Cassation française, plus haute juridiction française et qui a été saisie par les journalistes Catherine Graciet et Eric Laurent, a estimé que ces deux enregistrements avaient été réalisés par un émissaire de Rabat sans “véritable implication” des enquêteurs, permettant de conclure à la “loyauté de la preuve”. Elle a donc débouté les journalistes, qui demandaient l’invalidation de ces enregistrements.
Pour rappel, Catherine Graciet, 41 ans, et Éric Laurent, 68 ans, avaient été interpellés par la police française le 27 août 2015 à Paris à l’issue d’une rencontre avec l’émissaire-négociateur du secrétariat particulier du roi envoyé par le Palais, Me Hicham Naciri. Les deux journalistes avaient demandé à l’émissaire un montant de 3 millions d’euros afin de s’engager à ne plus rien publier sur le Royaume dans les prochaines années.