L’Afrique a besoin de quelques 100 milliards de dollars d’investissements annuels rien qu’en infrastructures. Mais pour encourager les investisseurs internationaux à investir dans le continent, le cadre juridique doit garantir un minimum de sécurité aux investissements. Prenant part à un symposium organisé aujourd’hui à Casablanca sous le thème, “investissement en Afrique et sécurité juridique : les 30 problématiques stratégiques majeures”, quelques 150 experts africains et européens ont décortiqué le cadre juridique en vigueur dans plusieurs pays de la région.
Dans ce sens, le secrétaire permanent de l’organisation pour l’harmonisation en Afrique du droit des affaires (OHADA), Dorothé Cossi Sossa qui s’exprimait à l’ouverture de ce symposium, a indiqué que cette rencontre est une occasion pour apporter des réponses à des questions aussi concrètes et stratégiques que le rôle des juristes dans les opérations d’investissement, la prise en compte des réalités juridiques locales, la libre-circulation des capitaux ou encore le règlement des différends.
Organisée par les spécialistes de recherche et d’informations juridiques et fiscales « LexisNexis Maroc » et « IkoneJuris » en partenariat avec l’Union Internationale des Avocats (UIA), le Cercle Marocain des Directions Juridiques (CMDJ) et l’Association des cabinets d’avocats d’affaires africains (ABLFA) ce rendez-vous a été une occasion unique donnée aux participants afin de partager leurs connaissances et de se doter des expertises requises pour participer à ce grand projet de développement du continent africain, toujours selon le secrétaire permanent de l’OHADA.
Prenant la parole également lors de cette rencontre, le président de l’Union Internationale des avocats (UIA), Pedro Pais De Almeida, a fait savoir que les risques juridiques ne sont pas les mêmes dans tous les pays africains. Dans ce sens, le juriste a affirmé que les pays ayant signé les principales conventions internationales pour la protection des investissements étrangers ainsi que des conventions bilatérales avec d’autres pays sont ceux qui garantissent le plus de sécurité juridique aux investissements.