La Banque mondiale vient d’approuver un prêt de 450 millions de dollars pour soutenir l’élan des réformes entreprises par le Maroc pour accroître l’accès du public aux services financiers et numériques.

Il s’agit du deuxième crédit d’une série de trois financements pour la politique de développement de l’inclusion financière et numérique (DPF). Le prêt vise à étendre la disponibilité des services financiers et des infrastructures numériques pour les particuliers et les entreprises, ainsi qu’à améliorer l’inclusion financière et l’entrepreneuriat numérique, indique un communiqué de l’institution financière basée à Washington.

« La crise de Covid-19 a touché de manière disproportionnée les plus vulnérables, notamment les femmes, les jeunes, les travailleurs informels et les petites entreprises. Pour ces segments de la société, l’amélioration de l’accès financier et numérique s’est avérée essentielle pour réduire leur exclusion sociale pendant la crise, et pour maintenir l’accès aux services de base et promouvoir l’entrepreneuriat numérique », a déclaré le directeur de la Banque mondiale pour le Maghreb, Jesko Hentschel.

Il a ajouté que « le programme actuel articule la réponse d’urgence du Maroc à la COVID-19 en jetant les bases d’un meilleur accès aux services numériques sans papier, avec des réformes transformatrices conçues pour créer des opportunités à long terme ».

Conformément au premier DPF, le programme actuel ambitionne d’approfondir les réformes visant à renforcer la résilience financière des ménages et des microentreprises, petites et moyennes entreprises (MPME).

La série DPF soutient également des mesures politiques pour permettre le déploiement du programme de protection sociale du pays. Il s’agit notamment de la création d’identifiants numériques pour l’identification facile des bénéficiaires de l’aide sociale, ainsi que la facilitation des paiements sans numéraire dans le cadre des programmes de transfert monétaire.

Le renforcement des infrastructures numériques et leur accès est un pilier central de ce programme et une priorité du nouveau modèle de développement du Maroc, rappelle l’institution financière internationale.