L’armée malienne a déclaré avoir « neutralisé » 50 « djihadistes » dans une zone du centre du pays où plus de 130 civils ont été tués il y a une semaine.
Le gouvernement a accusé les djihadistes affiliés à Al-Qaïda du massacre de civils à Diallassagou et dans deux villages voisins le week-end dernier, les derniers massacres dans la région du Sahel.
« Une cinquantaine de djihadistes (ont été) neutralisés » dans la zone de Diallassougou où « les priorités opérationnelles ont été dirigées suite à l’attaque terroriste contre les populations dans la nuit du 18 au 19 juin », a indiqué l’armée dans un communiqué hier vendredi.
L’armée a également fait état de « deux veilleurs terroristes neutralisés » dans la zone centrale de Mondoro, en plus de « huit suspects terroristes arrêtés » dans le Sud du pays lors d’une opération distincte.
Le gouvernement a accusé les djihadistes de la Macina Katiba, affiliés à Al-Qaïda, d’avoir tué 132 civils dans la région de Diallassagou, dans le centre du Mali, l’un des foyers de la violence qui sévit au Sahel depuis des années.