Fayez El-Sarraj, nouveau premier ministre libyen soutenu par l’ONU, est arrivé hier à Tripoli pour prendre fonctions. Mais les forces qui contrôlent la capitale libyenne, à savoir les milices et la majorité des hommes politiques, ne veulent pas de lui et exigent son départ.
Imposer son autorité
Pour le moment la situation est bloquée : le premier ministre est retranché dans les bâtiments de la base navale de Tripoli.
Dans le reste de la capitale la tension est palpable et les chances de voir Fayez El-Sarraj imposer son autorité sont minces.
L’homme est pourtant soutenu, outre par l’ONU, par les Etats-Unis, la France, l’Italie et l’Union européenne qui estiment qu’il est celui qui pourrait sortir la Libye du chaos et organiser une lutte efficace contre les terroristes islamistes de l’Etat islamiste (EI) qui gagnent du terrain dans le pays.
Lutter efficacement contre l’Etat islamique
Les Occidentaux jouent gros car ils comptent sur la mise en place de ce nouveau gouvernement pour pouvoir officiellement envoyer des troupes sur place pour combattre l’EI.
Le défi pour le tout nouveau premier ministre El-Sarraj est de s’installer et de se faire accepter comme premier ministre légitime. Ce n’est pas encore gagné.