Malgré les effets néfastes de la pandémie de Covid-19 sur l’économie des pays africains, on constate que dans le secteur du tourisme la confiance des investisseurs à long terme dans le secteur hôtelier nord-africain reste forte.
A cet égard, l’Egypte et le Maroc sont les deux premiers pays africains pour les pipelines de développement de chambres d’hôtel, selon un nouveau rapport.
Le pays des Pharaons compte actuellement 85 hôtels dans son pipeline, comprenant 21 281 chambres au total, tandis que le Maroc a 50 hôtels dans son pipeline, comprenant 7 209 chambres, selon l’enquête du W. Hospitality Group avec l’African Hospitality Investment Forum (AHIF).
Parmi les hôtels égyptiens, 28,9 % sont en construction, tandis que le pourcentage est de 77,4 % pour les hôtels marocains.
Les autres pays d’Afrique du Nord dans le top 10 pour la construction, incluent l’Algérie, qui est au septième rang, avec 15 hôtels en chantier, et la Tunisie, au numéro huit, avec 14 hôtels. Le reste du top 10 comprend l’Éthiopie, le Cap-Vert, le Nigéria, le Kenya, l’Afrique du Sud et le Sénégal.
Le rapport note que 80 291 chambres d’hôtel sont en cours de planification ou de construction à travers le continent, mais qu’il y a eu une réduction du développement en Afrique subsaharienne. Le Cap-Vert a connu une augmentation du nombre de chambres d’hôtels prévues, mais le Nigeria, l’Éthiopie, le Kenya et l’Afrique du Sud ont tous enregistré une réduction.
La chaîne hôtelière française Accor, qui possède et exploite 54 marques de Novotel à Fairmont, compte les hôtels les plus planifiés sur le continent, avec 107, suivis de Marriott International, avec 103.
Matthew Weihs, directeur général de The Bench, qui organise l’AHIF, a déclaré: «Alors que l’industrie hôtelière vient de traverser la période la plus sombre de ma carrière professionnelle, il est fascinant de voir que la pandémie n’a rien fait pour ébranler les investisseurs à long terme ».
« Au contraire, les financiers les plus avisés y ont vu une opportunité. Ils ont été encouragés par des gouvernements éclairés, comme celui du Maroc, qui ont dépensé des milliards dans de nouvelles infrastructures pour encourager les investissements dans le tourisme.