Contrairement à ce que soutient le candidat de l’opposition, Raila Odinga qui affirme qu’il y a eu « un piratage informatique » pour changer les résultats du scrutin du 8 août ; les observateurs internationaux n’ont constaté rien de tel.
John Kerry ancien candidat à la Maison Blanche a déclaré que les « élections n’étaient pas truquées ». Il a précisé que s’il y avait des doutes, des vérifications étaient possibles en comparant les procès-verbaux et les informations électroniques transmises pour la centralisation des votes. Le vote a été fait avec des cartes et non de manière électronique.
Il a loué le travail de la commission électorale pour que les opérations de vote et le décompte soient transparents. À l’évidence le jour du vote tout s’est bien passé et seuls de petits couacs ont été notés. D’ailleurs le calme a prévalu dans presque tout le pays.
C’est seulement quand les résultats ont commencé à être annoncés et que Raila Odinga constatait qu’il était entrain de perdre que les choses se sont gâtées. Il a fait une déclaration malheureuse pour affirmer qu‘il y avait « une fraude organisée par piratage informatique ». Jusqu’ici aucune preuve ne vient étayer ses affirmations.
La vérité est que Odinga, une quatrième fois, est entrain de mordre la poussière et, à 72 ans, sait que c’est son dernier combat politique. Il est déçu et amer et cela se comprend. Mais il n’a pas le droit de mettre son pays à feu et à sang. John Kerry a rappelé qu’il avait lui-même perdu de très peu la présidentielle américaine contre Georges W.Bush et avait accepté sa défaite.
Si Odinga veut contester, il devra s’adresser à la justice. À l’heure actuelle, tout laisse croire que c’est Uhuru Kenyatta qui va rempiler. Les résultats officiels provisoires sont annoncés pour demain(vendredi).