Deux commissaires de la commission de totalisation des votes ont préféré démissionner que de cautionner les manœuvres grossières de falsification des résultats des élections du 18 octobre en cours au niveau de la CENI.
Pris de court par l’annonce de la victoire de Dalein Diallo et ,surtout par la publication des résultats, bureau par bureau(chiffres vérifiés et vérifiables sur les PV authentiques affichés devant les bureaux de vote à l’issue des opérations de dépouillement), les partisans de Alpha Condé sont obligés de voler « grossièrement ».Certains de bénéficier d’une impunité totale, ils falsifient à tour de bras les résultats des circonscriptions pour atteindre le chiffre magique de 50 % PLUS.
Les résultats provisoires des 38 circonscriptions sur 38, qu’ils ont publiés hier « réussissent » ce tour de force ridicule et dégradant. Outrés et choqués, deux membres de la CENI ont claqué la porte de ce qui est devenue une officine de maffia électorale.
Les illusions de ces deux membres se sont envolées ,mais pouvaient-ils vraiment penser que Condé allait accepter sa défaite, ou même se risquer à un deuxième tour ? C’était de la naïveté de leur part, car Condé sait depuis toujours qu’il ne peut pas gagner une élection transparente en Guinée.
Alors, pour faire bonne mesure ,il a complété ses deux vols électoraux de 2010 et 2015 par celui de 2020. Jamais deux sans trois, n’est-ce pas ! Pour les opposants, il n’y a qu’une seule option possible :se battre dans la rue et par tous les moyens possibles ?
Seule la force fera plier Condé, le dictateur sanguinaire, digne héritier de Sékou Touré et de Lansana Conté. La Guinée est malade de ses dictateurs qui instrumentalisent l’ethnicisme pour commettre leur forfaiture électorale et leurs rapines pour appauvrir encore davantage les populations. En s’en mettant plein les poches.
Les richesses énormes du pays sont dilapidées et sa jeunesse sacrifiée. Il n’y a donc qu’une seule et unique solution : la révolution, la vraie celle qui permet d’en finir avec les despotes et les spoliateurs. Les guinéens doivent compter d’abord sur eux-mêmes. Aucune révolution ne se fait par procuration.