La première dame de Guinée-Equatoriale est bien l’homme fort du pays. Elle et son fils Obiang Mangué contrôlent l’essentiel des leviers du pouvoir : à la présidence officie le frère de Madame, chef du protocole de Obiang, sa sœur est vice-ministre des Affaires Etrangeres.
Ceux et celles qui ne sont pas dans ses bonnes grâces sont l’objet de tracasseries diverses et variées.
Ou alors ils restent à leur place comme les frères et sœurs de Gabriel Lima Obiang, l’autre fils du président et ministre du pétrole.
Il est pourtant bien formé, contrairement au deuxième vice-président.
Mais sa mère est étrangère, originaire de Sao Tomé. Il n’a donc aucune chance dans la course à la succession.
Les gens de Mongomo ne l’accepteront pas. Et Constancia veille au grain. Elle a isolé le président, avec toutefois un bémol : elle n’arrive pas à écarter Gabriel de son ministère stratégique.
Les circonstance assombrissent ainsi l’horizon d’une éventuelle prochaine succession. Cette dernière s’annonce particulièrement houleuse en l’état actuel des choses.