Le ministre de la sécurité nationale, Nicolas Obama Nchama a confirmé, dans une déclaration publique, qu’il y a eu une tentative de coup d’Etat en Guinée-Equatoriale qui s’est soldée par un échec.

Cela s’est passé à la veille de Noël lorsque des mercenaires originaires du Tchad, du Soudan, de Centrafrique et de Guinée-Equatoriale se sont introduits dans le pays pour cibler le président Obiang Nguema. Certains ont été arrêtés au Cameroun alors qu’ils essayaient de traverser la frontière.

Selon le ministre Nchama une opération de démantèlement des groupes de mercenaires est toujours en cours à l’intérieur du territoire national. Il a accusé des partis d’opposition à l’intérieur et à l’extérieur du pays (sans donner des noms) d’avoir trempé dans la tentative de putsch. Il a rendu hommage au Cameroun qui a joué un rôle majeur pour faire échouer la tentative de coup de force.

Ainsi la Guinée-Equatoriale échappe à une énième tentative de coup d’Etat depuis la prise de pouvoir du président Obiang le 3 août 1979. Ce dernier qui est le chef d’Etat qui bat tous les records de longévité en Afrique a assurément de la baraka. Il a aussi et surtout des forces de sécurité bien formées et fidèles, déterminées à défendre leur pays.

Jusqu’ici elles ont relevé tous les défis sécuritaires qui se sont posés. Mais elles doivent rester en alerte car la Guinée-Equatoriale, pays riche attire bien des convoitises. Cette nouvelle agression met aussi en exergue la question de la succession à la tête du pays même si, à 75 ans, Obiang est encore en mesure de rester à son poste. Mais, peut-être que le départ à la retraite de l’angolais Dos Santos à 74 ans donne des idées à certains.

Faut-il rappeler que les équato-guinéens qui étaient impliqués dans le putsch initié par le mercenaire Simon Mann ont été exécutés ? C’était en 2010.