Quand le pétrole va mal l’Algérie va mal aussi. Cette règle semble parfaitement s’appliquer sur l’économie algérienne en cette fin d’année 2016. En effet, le pays vient encore de prendre un revers avec la publication d’un nouveau rapport sur les meilleurs pays dans les affaires, signé par le magazine Forbes.

Le pays présidé par Abdelaziz Bouteflika y figure en 131ème place sur un total de 139 pays. Des pays souffrant d’instabilité politique depuis quelques années, tels que le Mali à titre d’exemple, ont devancé l’Algérie dans le classement en occupant la 109ème place. Les pays voisins comme la Tunisie (87ème) ou le Maroc (51ème) ont largement dépassé l’Algérie dans ce classement.

Se basant sur 10 critères en particuliers pour établir son classement final, le prestigieux magazine a classé l’économie algérienne à la 133e position en ce qui concerne la protection des investisseurs, à la 131e pour la liberté de commerce, 123e pour la liberté monétaire, et à la 115e position pour le poids de la fiscalité, lit-on sur ledit rapport.

S’agissant des procédures administratives, le pays a été classé à la 112e position au moment où il occupe la 111e position en ce qui concerne l’innovation. Le pays ne se porte pas mieux dans le domaine des libertés individuelles. Classé à la 110e position le pays ne fait pas mieux dans le domaine de la propriété intellectuelle avec un positionnement au 107e rang.

Le seul secteur où le pays a pu enregistrer une petite amélioration est la technologie. Le pays y est classé en 107e position. Quant au meilleur classement qu’il lui a été attribué, il concerne la corruption. Le pays y classé en 84e position mondiale. Sur le même rapport, c’est des pays comme la Suède et la Nouvelle Zélande qui occupent les premiers rangs.