Le président de l’Autorité nationale indépendante des élections, Mohamed Chorfi


Le parti au pouvoir en Algérie, le Front de libération nationale (FLN), a remporté les législatives organisées
le 12 juin dernier. Des élections tenues dans un contexte d’abstention historiquement forte et de crise politique.

Selon l’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE), le FLN est en tête avec 105 sièges sur 407, suivi des candidats indépendants avec 78 sièges. La principale formation islamiste du pays, le Mouvement de la société pour la paix (MSP), qui avait revendiqué la victoire à l’issue du scrutin, arrive troisième avec 64 sièges, a indiqué à la presse Mohamed Chorfi, président de l’ANIE.

Ex-parti unique et principale formation du Parlement sortant, le FLN a néanmoins enregistré un important recul en nombre de sièges, selon les premiers chiffres officiels provisoires. Il perd plus de 50 sièges et contrôle un quart des élus de la nouvelle assemblée.

Le Rassemblement national démocratique (RND), avec lequel le FLN s’est traditionnellement allié, a remporté quant à lui 57 sièges (14%).

L’ANIE a fait état de 5,6 millions de votants sur plus de 24 millions d’électeurs, sans donner de nouveau chiffre de participation, mais celui-ci devrait être revu nettement à la baisse, au vu de ce score. Un premier taux de participation provisoire de 30,20%, déjà très faible, avait été annoncé dès dimanche.