La plupart des incendies de forêt meurtriers qui ont frappé le Nord de l’Algérie la semaine dernière est “sous contrôle” et ces incendies ne mettent plus en danger les habitants, ont déclaré les services d’urgence du pays.
Les pompiers luttaient toujours dimanche pour éteindre 19 incendies, après que plus de 90 personnes, dont 33 soldats, aient été tuées dans des incendies de forêt depuis le 9 août.
“La plupart de ces incendies a été maîtrisée et ne représente pas de danger pour les habitants”, a déclaré le colonel Farouk Achour, porte-parole de la protection civile.
Les efforts de l’autorité se concentrent actuellement sur « la protection des zones habitées, notamment El Tarf, Bejaia, Jijel et Tizi Ouzou, a indiqué Achour.
Le gouvernement a indexé les incendiaires et une vague de chaleur torride pour les dizaines d’incendies.
La police algérienne a annoncé dimanche avoir arrêté 36 personnes dont trois femmes après le lynchage d’un homme soupçonné d’avoir déclenché l’un des incendies meurtriers.
“Une enquête préliminaire (…) sur l’homicide, le lynchage, l’immolation et la mutilation (…) de Djamel Ben Ismail (…) a conduit à l’arrestation de 36 suspects dont trois femmes”, a déclaré à la presse le chef de la police Mohamed Chakour.
Ben Ismail, 38 ans, s’était « rendu de son plein gré » dans un poste de police de la région durement touchée de Tizi Ouzou après avoir appris qu’il était soupçonné d’implication, a-t-il déclaré.
L’Algérie est le plus grand pays d’Afrique en superficie, et bien qu’une grande partie de l’intérieur soit désertique, le Nord compte plus de quatre millions d’hectares (10 millions d’acres) de forêt, qui est touchée chaque été par des incendies.
L’an dernier, quelque 44 000 hectares ont brûlé.
Au Maroc voisin, les pompiers ont travaillé toute la nuit de dimanche à lundi pour maîtriser les incendies dans un contexte de vents défavorables.
Les incendies ont détruit 200 hectares de forêt, selon un responsable forestier, mais aucune victime n’a été signalée.