Les autorités algériennes ont encore perdu, une bonne occasion de répondre positivement à la main tendue, fraternelle du Maroc, à l’occasion de la compétition CHAN qui se joue sur leur territoire.
D’abord en n’autorisant pas l’équipe chérifienne, double championne d’Afrique de la compétition, de fouler le sol algérien.

Contrairement à tout ce qu’exige le respect du droit international, elles (ces autorités), ont refusé le survol de leur espace aérien par l’avion transportant les joueurs marocains, privant ainsi ces derniers, de leur droit de participer à toute compétition organisée par la CAF(Confédération africaine de football et même la FIFA).

La manœuvre est inqualifiable et sur le plan sportif, lamentable ; car il s’agit d’un manque de fair-play ahurissant.

Ainsi ,avant même de commencer ,la  CHAN 2023 est dénaturée, car marquée à jamais, d’un déni de justice et d’un assassinat de l’esprit sportif, le plus élémentaire.

En effet, quel que soit le futur vainqueur de l’épreuve, il restera le goût amer de l’élimination du champion en titre, empêché de défendre son trophée.

 

Ensuite ,ayant donc foulé au pied, (c’est le cas de le dire, puisqu’il s’agit de football),le combat sportif, par essence chevaleresque, les autorités algériennes ont aggravé leur cas, si l’on peut dire, en utilisant  la cérémonie d’ouverture, déjà souillée par leur acte machiavélique, pour attaquer le Maroc ,en utilisant un fils de Mandela,  pour mettre en exergue, « la question sahraouie ».

Cette grossière manipulation ne pouvait pas passer et restera comme un coup d’épée dans l’eau.

Ce débat n’est plus d’actualité ,car la quasi-totalité des Etats du monde ont plébiscité la démarche marocaine qui permet de résoudre ,définitivement cette question politique.

Après les USA, dernièrement, c’est l’Espagne, ancienne puissance coloniale de cette partie du territoire marocain, qui a adopté, publiquement, la proposition chérifienne.

Au grand dam d’Alger !

Utiliser la (compétition ) CHAN ,comme moment de lutte politique attardée est une erreur diplomatique,doublée d’une faute politique.

La CHAN est  un moment privilégié de retrouvailles sportives et de fraternité pan-humaine ,pas de querelle inutile.

En vérité,  le débat politique est tranché depuis l’historique « Marche Verte » initiée par sa Majesté feu le Roi Hassan II, en 1975,il y a bientôt un demi-siècle.

L’histoire,  avec « H » majuscule  a été écrite et continue de l’être au Sahara marocain ,où personne ne peut plus changer la réalité politique, démographique, sociale, administrative et culturelle.

Alger mène bien une lutte d’arrière garde  qui démontre aussi une frustration inavouable ,à savoir, la  non participation des « FENNECS » à la dernière coupe du monde au Qatar, où le Maroc a réalisé l’exploit de se qualifier en demi-finale, après avoir battu la Belgique ,l’Espagne ,le Portugal (de grandes nations du foot européen).

Assurément le Maroc a écrit une nouvelle page de l’histoire du foot mondial. Première équipe africaine et arabe à se qualifier en demi-finale de coupe du monde.

L’Algérie aurait dû ,dans un geste fraternel, accueillir l’équipe chérifienne de CHAN (avec les joueurs qui jouent sur le continent),pour fêter tous les joueurs, en décernant une mention spéciale à ceux qui sont revenus du Qatar, auréolés de gloire et qui ,auraient dû être invités à Alger.

Mais la grandeur ne se décrète pas.