Le président algérien, Abdelmajid Tebboune

L’Algérie « ne veut aucun médiateur » dans la rupture unilatérale de ses relations avec le Maroc. Il s’agit de la dernière prise de position officielle du pouvoir en Algérie, exprimée par le chef de la diplomatie algérienne Ramtane Lamamra.

La déclaration de Lamtane Lamamra intervient après la visite le même jour de son homologue saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal Ben Farhan Ben Abdallah Al Saud, et les informations faisant état d’une tentative de médiation pour réconcilier les parties.

La sortie médiatique du chef de la diplomatie algérienne vient apporter un démenti aux informations faisant état d’une médiation saoudienne pour aplanir les différends entre le Maroc et l’Algérie.

Lamamra a refusé d’évoquer un éventuel rapprochement avec le royaume avec lequel il se dispute l’hégémonie au Maghreb et qui est en désaccord sur le conflit du Sahara ainsi que sur le soutien algérien au Front Polisario.

Lors de sa visite jeudi, Ben Farhan a qualifié les relations entre l’Algérie et l’Arabie saoudite, de “jalon essentiel” de l’action arabe commune.

« L’Arabie saoudite soutient l’Algérie dans son ambition de rejoindre le Conseil de sécurité des Nations unies. Nous sommes convaincus qu’il jouera un rôle important en faveur de la paix et de la sécurité dans le monde », a déclaré le chef de la diplomatie saoudienne à l’issue d’une audience avec le président Abdelmadjid Tebboune.

Pour rappel, l’Algérie a présenté sa candidature au poste de membre non permanent du Conseil de sécurité de l’ONU pour la période 2024-2025 en février de l’année dernière.