Le président sud-africain, Cyril Ramaphosa fait parti des nouveaux visages du pouvoir en 2020, en Afrique.

Le personnel de santé en Afrique du Sud se débat pour faire face au nombre croissant de malades du coronavirus, alors que le pic de la pandémie n’est attendu qu’en juillet.

A ce jour, l’Afrique du Sud, le pays du continent le plus touché par la maladie, a enregistré près de 84.000 cas d’infection, dont plus de 1.700 décès, et anticipe un pic de la pandémie d’ici quelques semaines. Trois provinces sud-africaines, le Cap Occidental (sud), Gauteng (nord) et le Cap Oriental (sud), concentrent à elles seules l’essentiel des patients.

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« C’est dur de prédire si on sera capable de gérer la situation », constate un médecin de la ville d’East London, dans le Cap Oriental, cité par l’AFP, en dénonçant le manque de respirateurs et de formation des soignants. « Le système était déjà boiteux avant, donc il est difficile de se préparer pour une pandémie », ajoute-t-il.

Dans son établissement, l’unité de soins intensifs a été fermée pendant une semaine, après la découverte d’un cas de Covid-19. Le personnel a été testé, les locaux désinfectés, mais certains patients ont succombé.

Au moins cinq établissements hospitaliers du Cap Oriental ont été fermés momentanément pour décontamination après l’apparition de plus de 200 cas positifs parmi le personnel soignant de la province, selon le syndicat Hospersa des personnels de santé.

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Une mesure que déplore le porte-parole des services de santé du Cap Oriental, Sizwe Kupelo. « C’est une épidémie mondiale et je n’ai pas entendu parler d’un autre pays où le personnel médical demande que les hôpitaux ferment dès qu’un cas est détecté », s’indigne-t-il.

D’autres établissements ont également fermé pour cause de grèves lancées pour dénoncer les conditions de travail, le manque d’hygiène et la charge de travail. Dans une lettre adressée cette semaine au ministre de la Santé Zweli Mkhize, une infirmière qui a contracté le virus a crié son malaise.