Mike Pompeo, ancien directeur de la CIA, et actuel secrétaire d’État de Donald Trump.

Le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo se rendra en Afrique mi-février pour une tournée en Afrique. Les 15 et 16 février, il sera ainsi à Dakar pour évoquer avec le président sénégalais Macky Sall un renforcement des relations « déjà fortes » entre les deux pays en matière de sécurité et d’économie.

Mike Pompeo fera d’abord le déplacement le 14 février en Allemagne, pour la conférence annuelle de Munich sur la sécurité, et se terminera par deux étapes au Moyen-Orient, a annoncé mercredi le département d’Etat américain dans un communiqué.

Après Dakar, Pompeo se rendra le 17 février, à Luanda, où il rencontrera le président angolais Joao Lourenço pour « réaffirmer le soutien des Etats-Unis aux efforts de l’Angola contre la corruption et en faveur de la démocratisation », a dit la porte-parole de la diplomatie américaine Morgan Ortagus, cité par l’AFP. Il s’entretiendra aussi avec les milieux d’affaires de ce pays pétrolier.

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Enfin, jusqu’au 19 février, le secrétaire d’Etat fera étape à Addis Abeba, pour rencontrer à la fois le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed, prix Nobel de la paix pour son rapprochement avec l’Erythrée voisine, et Moussa Faki Mahamat, le président de la Commission de l’Union africaine dont le siège est dans la capitale éthiopienne.

Rappelons que l’administration Trump n’a pas fait de l’Afrique une priorité. Le président républicain lui-même ne s’y est pas encore rendu, et avait suscité une polémique en parlant début 2018, selon des propos rapportés, de « pays de merde » pour qualifier Haïti et des Etats africains.

Rex Tillerson, prédécesseur de Mike Pompeo au département d’Etat au début du mandat du milliardaire, avait fait un voyage en Afrique en février 2018. Hasard du calendrier, il avait été limogé dès son retour aux Etats-Unis.

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Mike Pompeo se rendra également à Ryad du 19 au 21 février pour discuter avec les dirigeants saoudiens, proches alliés du gouvernement américain, de la crise avec l’Iran et du conflit au Yémen, mais aussi, selon sa porte-parole, des droits humains.