Le Sénégal fait partie des pays bénéficiaires de l’aide du Fonds d’Abu Dhabi pour le développement avec 241 millions de Dirhams.

Le Fonds d’Abu Dhabi pour le Développement intervient dans quelque quarante pays africains et soutient le développement durable de ces pays. Il participe ainsi au financement de projets prioritaires de la plupart des pays du continent. Le Sénégal fait partie des pays bénéficiaires de l’aide du Fonds d’Abu Dhabi pour le développement et a déjà reçu près de 241 millions de Dirhams.

Dès 1976 déjà, le Fonds avait accordé des subventions d’une valeur de 193 millions de dirhams, destinées au financement de petits projets de développement. C’était une manière de proposer une nouvelle approche de coopération sud-sud, fondée sur l’appui au développement.

Mais, c’est en 1978 que le Fonds a commencé à coopérer avec le Sénégal, de manière structurée, en appuyant des projets de développement durable, touchant des secteurs prioritaires et variés.

En 1982, le Fonds a participé au financement de la construction des barrages de Diama et de Manantali à hauteur de 100 millions de dirhams. Ces deux ouvrages étaient pilotés par l’OMVS (Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal). En 1986, le secteur agricole sénégalais a bénéficié d’un financement de 36,7 millions de dirhams, provenant du Fonds d’Abu Dhabi.

Compte tenu de l’importance des infrastructures dans les pays en développement, le Fonds d’Abu Dhabi a contribué en 2014 à la réhabilitation de la route bitumée, reliant la ville de Ndioum au Nord à Bakel à l’Est, en passant par Ourossogui au Nord-Est.

Depuis les années 2010, le Sénégal était confronté à un déficit de production énergétique qui s’est accentué en 2011-2012. C’est pourquoi, le régime du président Macky Sall a fait appel au Fonds d’Abu Dhabi en 2018, pour le financement d’une centrale de production d’énergie solaire, d’un coût de 48 millions de dirhams, profitant à 150 centres de santé et quelque 200 établissements scolaires. Auparavant, le Fonds avait conséquemment contribué au financement de la construction d’un barrage hydroélectrique en Casamance, d’un coût de 4 milliards de dirhams.

Comme l’a souligné son Directeur général, Mohammed Sayf al-Suwaïdi « le Fonds d’Abu Dhabi pour le Développement intervient dans une quarantaine de pays africains qu’il aide à améliorer le niveau de vie de leurs populations et promouvoir le développement durable de ces contrées. Ceci porte le coût de notre intervention en Afrique à 24,6 milliards dirhams ».