La 4ème Assemblée de l’ONU pour l’Environnement, qui se tient à Nairobi jusqu’à vendredi, a débuté ses travaux lundi dans une ambiance lourde. L’événement a été endeuillée par le crash de l’avion d’Ethiopian Airlines dimanche qui a fait 157 morts.
Selon la directrice exécutive du Programme des Nations unies pour les établissements humains (ONU Habitat), Maimunah Sharif, 22 employés des Nations unies dont six de l’agence de l’ONU pour l’Environnement (PNUE) ont péri dans la catastrophe.
Une minute de silence a été observée lundi matin durant chaque réunion préparatoire à l’assemblée annuelle qui réunit des chefs d’État, ministres, chercheurs, membres de la société civile ou encore acteurs du secteur privé.
Les drapeaux des pays membres qui flottent habituellement dans l’allée menant au centre de conférence ont tous été retirés, laissant seule la bannière bleue des Nations unies, hissée à mi-mât. De nombreux participants, visiblement éprouvés, prenaient des nouvelles entre eux ou se tombaient dans les bras, écrit l’AFP.
Nairobi est un important centre d’implantation des Nations unies en Afrique : la capitale kényane abrite les sièges de deux agences onusiennes (Environnement et Habitat) et les sièges régionaux d’agences comme le Programme alimentaire mondial (PAM) ou l’agence pour les réfugiés (HCR) très actifs dans des pays alentour comme le Soudan du Sud ou la Somalie.
Dimanche matin, le vol ET 302 d’Ethiopian Airlines à destination de Nairobi s’est écrasé à quelque 60 km au sud-est d’Addis-Abeba, quelques minutes après son décollage. Les 149 passagers et huit membres d’équipage de 35 nationalités différentes sont tous morts.
Sur place, les enquêteurs sont à pied d’œuvre pour récupérer les boîtes noires et les morceaux de l’appareil. On ignorait lundi matin les cause du crash.