Sept terroristes présumés ont été « éliminés » et 15 militaires ont été tués ou blessés dans une attaque contre un checkpoint dans le nord-est de l’Égypte. Selon l’armée égyptienne, cette attaque a eu lieu samedi.
Les terroristes ont attaqué samedi un checkpoint et les forces de sécurité ont riposté, conduisant à un échange de tirs, selon un porte-parole de l’armée, Tamer el-Refai, cité dans un communiqué relayé par les médias.
Une source sécuritaire et des sources médicales ont rapporté à l’AFP que 11 membres des forces de sécurité avaient été tués et quatre blessés. L’attaque a eu lieu au sud d’Al-Arich, capitale du gouvernorat du Nord-Sinaï, selon la source sécuritaire.
L’Égypte est confrontée à une multiplication d’attaques de groupes extrémistes. Le pays a lancé l’année dernière une vaste campagne baptisée « Sinaï 2018 » pour déloger l’EI de la péninsule et « nettoyer le pays du terrorisme ».
« Sept takfiris (extrémistes sunnites) ont été éliminés lors de l’accrochage », selon l’armée égyptienne. Les autorités égyptiennes annoncent régulièrement la mort de terroristes présumés dans des opérations. Mais les annonces de pertes importantes dans les rangs des forces de sécurité restent très rares.
Depuis la destitution par l’armée du président islamiste Mohamed Morsi en 2013, des centaines de soldats et de policiers sont morts dans des attaques de groupes extrémistes qui ont également visé la communauté chrétienne copte orthodoxe. L’opération « Sinaï 2018 » avait été lancée début 2018 après un attentat qui avait fait plus de 300 morts dans une mosquée dans le nord de la péninsule. Au total, plus d’une trentaine de soldats et plus de 550 terroristes présumés sont morts depuis le lancement de cette opération, selon l’armée.