Jean Ping n’a pas attendu la fin des opérations de compilation des résultats pour se ruer dans les médias et annoncer qu’il était : « l’élu ».

Cette fuite en avant déconcertante et dangereuse pour la paix sociale s’explique par une volonté de semer le trouble et de donner des gages à des commanditaires rendus nerveux par la tournure des évènements.

Pour réaliser son « OPA » médiatique, PING s’est attaché les services d’une équipe d’ivoiriens, des faussaires notoires qui lui ont fabriqué des faux procès-verbaux qu’ils ont ensuite diffusé sur les réseaux sociaux. Cette première équipe de faussaires installée sur place est relayée par une seconde basée au Canada.

Ainsi sur la base des résultats compilés d’environ 38% des bureaux de vote, les complices de PING ont inondé les réseaux sociaux pour élire un président virtuel.

Ping n’a pris en compte que les régions qui lui étaient favorables en oubliant de manière délibérée celles acquises au président ALI BONGO. L’équipe de bloggeurs de PING, spécialistes de la haute voltige sur la toile ne s’est pas gênée de publier des fausses statistiques.

Parce qu’ils savent ces faussaires que le président ALI BONGO, respectueux de la légalité ne va pas les suivre sur ce terrain malsain. Ping en a donc usé et abusé jusqu’à sembler se prendre à son propre jeu. Mais il sait parfaitement qu’il est dans l’illusion et que demain il fera jour quand la commission électorale autonome permanente(CENAP) va publier les vrais résultats, ceux vérifiés et vérifiables.

Jean Ping n’a pas une organisation suffisamment outillée pour couvrir tout le territoire national gabonais. Il joue à l’intox et cherche à prendre de vitesse tout le monde. C’est peine perdue.

D’ailleurs si on y regarde bien; on voit que les procès-verbaux utilisés par les faussaires datent de 2009. Et que seules des vidéos tournées dans les ambassades à l’étranger sont diffusées. Pour le reste, ce sont de grossiers montages qui sont faits pour semer le trouble dans les esprits.

L’évident est que ALI BONGO RESTE FAVORI ET COMPTE ENVIRON UNE DIZAINE POINTS D’AVANCE SUR PING.

Pour la première fois en Afrique Centrale, une élection présidentielle s’est déroulée avec 1000(mille) observateurs nationaux et internationaux qui ont jugé le scrutin libre et démocratique, malgré certains couacs en ce qui concerne des bureaux de vote ouverts avec du retard. Certains ont mis à l’index la publication de certaines listes électorales.

Mais personne n’a parlé d’actions menées pour ternir le processus électoral d’une manière ou d’une autre.

Globalement le vote s’est déroulé normalement et les résultats qui seront annoncés seront conformes à la volonté exprimée par les citoyens. Non au délire onirique de septuagénaires pour qui l’heure de la retraite a vraiment sonné.