Les audiences vont-elles bientôt reprendre dans les tribunaux maliens, totalement à l’arrêt depuis plus de 3 mois ? À l’issue de deux jours de réunions, mardi et mercredi entre syndicats et quatre ministères, les négociations ont avancé.
Les représentants de la magistrature malienne réclament depuis le 25 juillet une amélioration des conditions sécuritaires ainsi que des augmentations de salaire. Les magistrats semblent avoir obtenu quelques promesses, suite à des réunions avec les ministères de la Sécurité, de la Justice, de la Fonction publique et des Finances, selon Radio France Internationale (RFI).
Les négociations auraient ainsi avancé au moins sur l’une des deux revendications, celle de la sécurité, notamment dans les zones instables, au centre et au nord du Mali. « Plus d’agents et des dispositifs renforcés ont été assurés », indique un représentant du ministère de la Justice.
Toutefois, l’autre revendication, centrale, celle de l’augmentation des salaires, n’a pas reçu d’écho pleinement favorable, indique RFI. Seule la promesse du chef de l’État qu’un effort sera fait pour les magistrats est sur la table.
Pour l’heure, la grève n’est pas levée. Les propositions du gouvernement devaient être présentées en assemblée générale jeudi.
Rappelons qu’à cause de la grève des magistrats, les élections législatives au Mali ont été repoussées d’un mois et se dérouleront les 26 novembre et 16 décembre.