Les épisodes de chaleur ayant sévit dans le monde entier furent inhabituellement exceptionnels cet été. Ces vagues de chaleur ont touché l’ensemble des villes du monde et des températures record ont été enregistrées en Asie, en Afrique et dans tout le cercle polaire arctique.
L’Asie et le cercle polaire touchés.
L’Organisation météorologique mondiale (OMM) est catégorique. L’année 2018 s’annonce comme l’une des années les plus chaudes jamais enregistrées, avec des températures record dans de nombreux pays. Le constat fait par l’Organisation, chiffres à l’appui fait état d’une vague de chaleur frappant notamment l’Asie et l’Afrique.
Selon les chiffres de l’OMM, le 23 juillet à Kamagaya au Japon, le record national de chaleur a été battu avec 41,1°C. Le cercle polaire arctique n’a pas été épargné non plus. En effet, des records absolus de température dépassant les taux normaux de 15°C ont ainsi été dépassés en Norvège (33,7°C à Drag et 33°C à Lakselv).
Ces montées en flèche de mercure ont non seulement causé des dizaines de morts au Japon, au Canada ou en Espagne, mais également des feux de forêts monstres qui ont ravagé la Grèce, la Suède et la Californie, ont rapporté plusieurs sources médiatiques depuis le début de cette saison estivale.
L’Afrique n’a pas été épargnée.
En Afrique, ce réchauffement un peu excessif par rapport aux années précédentes, a été également enregistré. Au Maroc, à titre d’exemple, la saison estivale a été marquée par des températures moyennes un peu plus élevées par rapport aux années précédentes, notamment sur le sud-est du pays, a relevé la Direction de la météorologie nationale du Royaume (DMN).
Selon plusieurs spécialistes de la question écologique, « le réchauffement continu peut constituer une plateforme favorisant l’amplification de facteurs permettant la destruction des écosystèmes dont dépend la vie humaine ». Pour rappel, les incendies de forêts ravageant plusieurs milliers d’hectares sont devenus plus fréquents en cette période de l’année dans plusieurs pays du monde et ont engendré une diminution des ressources naturelles et la désertification.