Le Maroc et le Burkina Faso viennent de signer à Rabat une convention-cadre de partenariat visant le développement de projets d’énergies renouvelables dans les deux pays, a indiqué l’Agence marocaine pour l’énergie solaire (MASEN) dans un communiqué.
D’après un communiqué de l’Agence marocaine de l’énergie solaire (MASEN), ce nouvel accord vient renforcer un partenariat déjà existant et qui porte sur l’échange d’informations, d’expertise, d’expériences et de savoir-faire dans le domaine des énergies renouvelables.
« Chez Masen, nous croyons fermement que le partage d’expertise et de savoir-faire avec nos voisins du Sud et du Nord est essentiel au développement technologique et économique des énergies renouvelables, afin d’en faire des technologies compétitives et accessibles », a commenté Mustapha Bakkoury à l’issue de la signature de l’accord.
Du côté burkinabé, l’on croit fortement que cette convention-cadre est une étape importante entre les deux pays pour porter la part des énergies renouvelables dans le mix énergétique à des niveaux appréciables.
Lors de son séjour, le ministre Ouédraogo a pu d’ailleurs apprécier les engagements des autorités marocaines dans ce sens en visitant le complexe solaire Noor Ouarzazate.
Le Maroc est bel et bien le modèle dont le Burkina Faso devrait s’inspirer en matière d’énergies renouvelables, tant les deux pays présentent certaines similitudes sur le plan énergétique. Comme le Maroc, le pays ouest-africain dispose d’un potentiel énorme en matière d’énergies renouvelables qu’il devrait promouvoir rapidement.
Le Maroc qui dispose de 3 000 heures d’ensoleillement par an et d’une irradiation moyenne de plus de 5 kWh/m² compte profiter de ce potentiel solaire immense et inépuisable pour alléger la facture des importations énergétiques.
D’ici à 2020, le pays vise à réduire sa dépendance énergétique de 95% à 85% en produisant 14% des besoins en électricité via l’énergie solaire. Pour y arriver, le royaume a réussi une véritable révolution qui fait de lui aujourd’hui le numéro un en la matière sur le Continent africain, avec de grandes centrales solaires basées sur des technologies diverses, de grands parcs éoliens et hydroélectriques. Le complexe Noor Ouarzazate en est un exemple.
Quant au Burkina Faso dont le potentiel est tout aussi immense (le pays bénéficie du soleil pratiquement tous les jours de l’année), même si l’on développe quelques projets solaires, le pays est encore très loin de l’expérience marocaine laquelle aujourd’hui est très avancée.